que penser de JEANJEAN ?...les vins du Languedoc

par J-C.V, mercredi 22 décembre 2004, 23:37 (il y a 7074 jours)

ne manquent pas de charme. On dit la valeur décotée.Ils ont ds le midi une réputation trés sérieuse et solide tant chez les professionnels du vin que des amateurs.
un Belvedere languedocien à 40km du viaduc de Millau.

JEANJEAN par boursiercom du 11/10

par J-C.V, mercredi 22 décembre 2004, 23:40 (il y a 7074 jours) @ J-C.V

En perte au premier semestre

11/10/2004 - 15h49 NOTRE AVIS : POSITIF


Pas d'illusion. Après son "warning" émis en juillet, il ne fallait pas se faire d'illusion sur la qualité des semestriels de JeanJean... Les chiffres sont donc tombés sans surprise, le négociant éleveur en vins du sud de la France ayant dégagé sur la période un résultat d'exploitation de 0,47 Million d'Euros, en forte baisse de 77% par rapport à 2003, ainsi qu'un résultat net déficitaire de 0,5 ME contre un bénéfice de 0,9 ME au premier semestre 2003. Le pôle 'Services' qui a vu son chiffre d'affaires fortement reculer, affiche à lui seul une perte nette de 0,83 ME alors que le pôle 'Vins' reste bénéficiaire.

Export. JeanJean indique que sur le second semestre, l'export sera plus porteur, de quoi redresser la barre, même si l'activité reste en retrait en France. JeanJean prévoit ainsi sur l'exercice entier 2004 un résultat net de 1,5 ME (contre 2,57 en 2003) pour un chiffre d'affaires d'environ 157 ME contre 150,8 ME en 2003. Le groupe, qui n'est pas tombé de la dernière pluie, restera donc bénéficiaire sur l'ensemble de son exercice dans un contexte très morose dans la filière vinicole française. Le titre qui avait chuté de la zone des 14/15 Euros en juillet vers celle des 10/11 Euros, n'a donc pas bronché aujourd'hui sur les semestriels, ce qui nous semble logique alors que le dossier ne vaut plus que 25 ME en bourse... à peine.

Décote. Même si la filière a de gros soucis structurels, même si la concurrence est rude à l'international, le dossier conserve des qualités évidentes. La direction de son côté poursuit sa stratégie de croissance et de maillage méthodique de la région sud, avec le rachat récent de la maison Cazes, basée à Rivesaltes en Roussillon. Cette exploitation commercialise de grands vins du Roussillon : Muscats de Rivesaltes, Côtes du Roussillon et Côtes du Roussillon Villages, à travers ses marques prestigieuses Domaine Cazes, Cuvée Aimé Cazes, Canon du Maréchal... Une complémentarité évidente avec les crus que possède déjà JeanJean en magasin... Nous sommes toujours d'avis de privilégier le titre pour le moyen-long terme alors que les fonds propres et la trésorerie dépassent en valeur le cours actuel de près de 30%... excessif >

Long terme.
Cours à la date du conseil : 10,98

pour faire simple

par rv, jeudi 23 décembre 2004, 00:05 (il y a 7073 jours) @ J-C.V

avant d'aller dormir :
le secteur est sinistré
curieux calcul de boursier : il n'y a pas de décote sur cp.
endettement net supérieur aux fonds propres.
résultat net prévu en forte baisse.
rien d'excitant :lol: trop tôt pour jouer une recovery, AMHA
une autre société du secteur , cottin frères, présentent une vrai décote sur CP, mais elle va mal aussi.

plus de détails : tableau des chiffres et ratios

par rv, jeudi 23 décembre 2004, 12:13 (il y a 7073 jours) @ J-C.V

les commentaires de la société lors des semestriels (BALO)

par rv, jeudi 23 décembre 2004, 12:16 (il y a 7073 jours) @ J-C.V

Activité et résultats. — Après trois années consécutives de croissance de l’activité et des résultats, le premier semestre 2004 s’est révélé particulièrement difficile, avec :
— un pôle de service déficitaire qui pâtit de la baisse d’activité de la viticulture ;
— un pôle Vins dont les performances sont freinées par le contexte viticole mondial.
En France, le marché des vins tranquilles est en repli de 2 % en volumes (cumul glissant sur 12 mois). La tendance est au repli pour tous les vins hors vins de cépage et vins étrangers.
L’exportation des vins français recule également d’environ 5 % en volumes et en valeur, avec notamment un net replis des trois premiers marchés pour les vins français : Royaume-Uni, Etats-Unis et Allemagne.
Sur le premier semestre 2004, le chiffre d’affaires consolidé de Jeanjean, quasiment stable, s’établit à 75,1 M€. Les ventes en grande distribution sont en retrait de 6 % (baisse de la consommation des marques de distributeurs et transfert sur les vins étrangers). Nos marques maisons continuent à progresser. A l’exportation (– 4,6 %), les principaux marchés se maintiennent sauf aux Etats-Unis.
Le circuit traditionnel poursuit sa croissance à deux chiffres (+ 18 %).
Le semestre est difficile sur le plan du résultat (RNPG = – 0,5 M€) : si le pôle Vins dégage un résultat largement positif de 0,6 M€, le pôle service affiche une perte de 0,83 M€ liée à un fort recul des volumes conditionnés.


Constat et perspectives. — Jeanjean poursuit son plan stratégique « Parallèle 45° » avec l’acquisition au 1er juillet 2004 de Gazes à Rivesaltes. Son positionnement haut de gamme principalement orienté sur le marché du CHR offre de fortes complémentarités avec les gammes du groupe. Le chiffre d’affaires en année pleine représente environ 3 millions d’euros.
L’implantation en Provence de notre filiale Gassier est une réussite. La rentabilité est au rendez-vous et le potentiel de développement important.
Plus généralement au sein du groupe, si l’activité en France reste en retrait, l’export et le traditionnel montrent des signes encourageants au second semestre. Les marges vont s’améliorer et les récentes acquisitions, comme Rigal ou Gazes, contribuer plus fortement aux résultats. Le RNPG estimé pour 2004 devrait se situer autour de 1,5 M€ pour un chiffre d’affaires d’environ 157 M€.
La mise en œuvre de notre plan Parallèle 45° aura donné à Jeanjean en quelques années une nouvelle dimension et conforté sa place de leader des vins de qualité du grand sud de la France.
Il permet d’envisager l’avenir avec confiance et donne l’espoir d’un rebond fort avec la reprise des marchés.

commentaires

par rv, jeudi 23 décembre 2004, 12:56 (il y a 7073 jours) @ rv

1) petite erreur dans le tableau : au S1 l'endettement net est passé à 30,6 ME, ce qui fait un gearing de 176%. la croissance externe a donc un prix : pour info, le gearing n'était que de 66% fin 2002.
2) les estimations 2004 sont ceux de la société.
3) la direction se veut résolument optimiste.
4) le secteur est en ce moment sinistré.
5) L'endettement net est conséquent, mais si les acquisitions effectuées permettent d'augmenter la rentabilité,la stratégie n'est pas forcément mauvaise
6) vu la faiblesse des ratios CB/CA, VE/CA et VE/REX, le titre semble rentrer dans la catégorie des valeurs pouvant bénéficier d'une recovery, c'est à dire bénéficier d'un fort effet de levier en cas d'amélioration des marges.

Le problème est : faut-il, dés maintenant, anticiper et acquérir le titre, ou attendre les prémices d'un redressement >
en ce qui me concerne, je la met, simplement, sous surveillance.

merci bien.

par J-C.V, jeudi 23 décembre 2004, 23:45 (il y a 7073 jours) @ rv

» 1) petite erreur dans le tableau : au S1 l'endettement net est passé
» à 30,6 ME, ce qui fait un gearing de 176%. la croissance externe a donc un
» prix : pour info, le gearing n'était que de 66% fin 2002.
» 2) les estimations 2004 sont ceux de la société.
» 3) la direction se veut résolument optimiste.
» 4) le secteur est en ce moment sinistré.
» 5) L'endettement net est conséquent, mais si les acquisitions effectuées
» permettent d'augmenter la rentabilité,la stratégie n'est pas forcément
» mauvaise
» 6) vu la faiblesse des ratios CB/CA, VE/CA et VE/REX, le titre semble
» rentrer dans la catégorie des valeurs pouvant bénéficier d'une recovery,
» c'est à dire bénéficier d'un fort effet de levier en cas d'amélioration
» des marges.
»
» Le problème est : faut-il, dés maintenant, anticiper et acquérir le titre,
» ou attendre les prémices d'un redressement >
» en ce qui me concerne, je la met, simplement, sous surveillance.

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