pour le rompre, quelques infos sur CFF Recycling

par rv, lundi 06 décembre 2004, 12:32 (il y a 7088 jours)

Selon des sources de marché, CAI Cheuvreux a initié la couverture sur le titre du groupe spécialisé dans les retraitement de la ferraille avec une opinion Surperformance reposant sur un objectif de cours de 30 euros. Pour le broker, CFF Recycling devrait continuer de bénéficier de tendances long-terme favorables en raison de l'augmentation de la demande des besoins de recyclage en raison : 1) de plus en plus de biens de consommation en fin de vie et de déchets industriels, 2) un accroissement des contraintes gouvernementales et environnementales. " Au cours actuels, le PE 2005e ressort à 6,4x ", rappelle la société de Bourse qui vise une croissance de 9% du CA 2005e à 1801 millions d'euros pour une marge opérationnelle de 7,1% (contre 6,6% en 2003/04).

A 10h40, le titre gagne 2,72% à 21,15 euros dans un volume de près de 32.000 pièces traitées.

une autre

par rv, lundi 06 décembre 2004, 12:32 (il y a 7088 jours) @ rv

par IDPress

Le groupe de retraitement des ferrailles devrait continuer de bénéficier des tendances favorables sur le marché des matières premières en 2004/05.

Flambée des prix. CFF Recycling n'anticipe pas de ralentissement de son marché. Sous-tendues par les besoins croissants des économies des pays émergents avec à leur tête l'Ogre Chinois, les tendances favorables sur le marché des matières premières qui ont permis au groupe de connaître une explosion de ses résultats annuels devraient encore perdurer en 2005. Un message que la direction a fait passer au cours de la réunion de présentation des résultats 2003/04. Le groupe spécialisé dans le retraitement des ferrailles a en effet profité de l'exceptionnelle flambée du prix de l'acier, passé de 120 euros en octobre 2003 à 226,7 euros en août dernier, en raison de la forte demande de matières premières en Asie. Dans le même temps, la production d'acier, restée stable à 788 millions de tonnes entre 1989 et 1999, a atteint 965 millions de tonnes en 2003 et devrait dépasser le milliard de tonnes cette année.

Ainsi, le groupe a présenté une croissance et une rentabilité exceptionnelles. De son côté, le management a fait preuve de sobriété en qualifiant ses résultats de « bons ». Pourtant, les ventes qui se sont élevées à 1,653 milliards d'euros enregistrent une croissance de 48,5%, dont 12,5% en volume. Cette performance a été tirée par les activités « core business » de recyclage des ferrailles (+56%), du recyclage des métaux non ferreux (+58%) et de l'activité de prestations (+23%). En revanche, l'activité d'affinerie a reculé de 29%. La rentabilité du groupe s'est également améliorée de façon significative : la marge d'exploitation a progressé de 160%, passant de 3,8% à 6,6% et la marge nette s'est accrue de 232% à 3,8% malgré une hausse des impôts de 167%. Ces performances s'expliquent par l'augmentation des facturations due à la hausse des prix des matières premières alors que les coûts de transformation restent inchangés. Enfin, la structure financière s'est également nettement améliorée, avec un BFR abaissé de 5 à 4% du chiffre d'affaires et un gearing diminué de 77 à 58%.

Un contexte qui reste porteur. Si l'inflation des matières premières a permis au groupe d'afficher d'excellents résultats cette année, le maintien des prix de l'acier à des niveaux élevés devrait lui assurer de pérenniser cette rentabilité lors de l'exercice qui vient de débuter. Ainsi, d'après Investec Securities, le prix du minerai de fer devrait de nouveau croître de 18% en 2005. Le groupe bénéficiera en outre du renforcement des normes environnementales, toujours plus contraignantes, créant des barrières toujours plus hautes à l'entrée. CFF Recycling est aujourd'hui l'unique acteur européen à opérer à l'étranger et l'un des rares à pouvoir répondre aux différentes réglementations des marchés domestiques. « Sur ce marché très atomisé, beaucoup d'intervenants ont disparu parce qu'ils ne parvenaient pas à répondre aux normes » a déclaré le directeur général du groupe, Bernard Regis.

La société tient également à se diversifier en s'attaquant au marché du plastique (partenariat avec Plastic Omnium) et à renforcer sa position à l'étranger. Une acquisition n'est d'ailleurs pas exclue par le management. Hors acquisition, le montant des investissements devrait atteindre 50 à 60 millions d'euros contre 68 millions d'euros en 2003/04. Malgré des tendances qui restent à l'évidence bien orientées, la direction -fidèle à son habitude- n'a pas souhaité s'engager sur des prévisions chiffrées se limitant à indiquer qu'elle visait sur l'exercice en cours une nouvelle « amélioration des marges ». Le groupe a annoncé qu'il proposerait de verser un dividende par action de 0,53 euros, soit en hausse de 66% par rapport à celui de l'an dernier, portant le rendement à 2,6% au cours de vendredi.

2 autres

par nounours, lundi 06 décembre 2004, 13:45 (il y a 7088 jours) @ rv

Bonjour à tous,

- Investir a un objectif de 28 €
- Le JDF a un objectif un peu plus modeste de 25€

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