Softimat - l'article censuré dévoilé (Securibourse)

par Franckchen ⌂, jeudi 28 février 2019, 11:59 (il y a 1856 jours)

Veuillez trouvé ci-dessous le copié-collé d'un article censuré par la société Softimat, rédigé par Jean-Claude Logé, ancien PDG et fondateur de la société.

Bonne lecture ! :-)

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SOFTIMAT – LA BELLE ENDORMIE

De nombreux amis Facebook m’ont fait savoir qu’ils ne comprenaient rien à mes parutions, encore moins à mes commentaires sur la société Softimat, nouvelle dénomination de mon ancienne société Systemat, laquelle avait été revendue en 2010, ainsi que le nom-commercial de ‘Systemat’, à mes managers de l’époque dans le cadre d’un MBO, Management Buy-Out, plein de promesses jamais réalisées.

Il fallait trouver un nouveau nom pour la société qui restait cotée en Bourse de Bruxelles - Alternext… D’où cette nouvelle appellation… ‘Softimat SA’… une société qui restait propriétaire d’environ 25.000 m2 de bâtiments loués majoritairement à Systemat, d’une trésorerie de 15.000.000 d’euros perçue lors de la revente des activités commerciales dans le cadre de ce MBO, de deux sociétés de software… Popsy Compta SA - Infomat SA… qui seront liquidées à vil prix quelques années plus tard par ces deux managers incompétents.

C’était la situation lors de mon départ à la retraite en janvier 2011… je la qualifierais volontiers de situation plus que confortable me permettant d’imaginer que mes successeurs en feraient le meilleur usage pendant que je me dorerais la pilule au soleil dans les bras d’une jeune et jolie épouse dont j’étais stupidement tombé éperdument amoureux… c’est assez con mais cela arrive aux meilleurs.

Ce qui devait être une retraite heureuse en 2011 s’est, au contraire, rapidement transformé en un cauchemar à peine imaginable… la société Systemat a vite connu les pires difficultés sous la direction de mes anciens cadres au point de les voir remplacés par un Manager de Crise désigné par leurs actionnaires fatigués de perdre de l’argent…

C’est un certain Pascal Leurquin qui est alors devenu le CEO de Systemat, rapidement découpée en 18 sociétés distinctes pour une revente par appartement, se livrant au passage à un carnage social dont cet Interim-Manager, un ingénieur-Solvay sans aucun état d’âme, se targue de connaître toutes les vieilles ficelles que je déteste, celles qu’il avait déjà testées chez Casterman, Evadix, Caméléon avant ma malheureuse Systemat, elle-même finalement revendue au groupe Spie en février 2018…

Adieu mes folles aventures, mes rêveries, mes joies, mon ancien bonheur, mes compagnons de route, mes amis, toute ma vie finalement partie en fumée… il faut des Entrepreneurs qui construisent leurs rêves pour que des Managers de crise puissent ensuite tout détruire dans une implacable logique capitalistique au seul service de la rentabilité excessive exigée par les gros investisseurs institutionnels qui les utilisent…

Pour ces gens-là, il n’y a pas d’actif social, pas de sortie par le haut… ils ne connaissent que le passif social, le solde d’un compte de profits et pertes, la dernière ligne d’un bilan qu’il faut apprendre à maximiser… Pour ces gens-là, ce n’est, ce ne sera jamais assez… il faut toujours faire plus avec moins, moins de tout d’ailleurs, si possible même rien du tout… il ne s’agit pas seulement de gagner de l’argent, il s’agit d’en gagner le plus possible, gagner tout ce qu’il y a moyen de gagner en permettant aux autres de juste respirer ce qu’ils estiment pouvoir leur accorder… Tout ce qui est à moi est à moi, tout ce qui est à toi, on en discute.

Dans un tel contexte managérial, il faut concéder à Pascal Leurquin une réelle compétence… Grâce à lui, les investisseurs dans Systemat auront agréablement rentabilisé leurs capitaux fort mal embarqués… le passif social, anciennement actif social, de Systemat a été liquidé aux frais du personnel licencié, à charge de l’état belge qui a essuyé une bonne partie de l’ardoise… Systemat est disparue… Circulez, bonne gens, il n’y a plus rien à voir.

Mais revenons à la nouvelle société, Softimat SA, sous la houlette de mon ancien associé Bernard Lescot en team avec Nicolas Logé, mon adorable fils puiné, son âme damnée qui s’est soudainement découvert grand spécialiste de la promotion immobilière… La trésorerie disponible de Softimat aura été largement épongée dans la rénovation normale des anciens bâtiments mis en location mais surtout dans les nouveaux projets immobiliers de ce klouf, tous plus fumeux les uns que les autres à en juger par leur rentabilité pratiquement inexistante…

Les revenus locatifs de 1.500.000 euros annuels ont été, eux, majoritairement consacrés à grassement rémunérer cette fort mauvaise équipe de gestion dont les ambitions sont assez proches de celles d’un tenancier de barraque à frites… Bref, année après année, Softimat n’a plus fait que perdre de l’argent sans jamais juger utile de penser aux autres actionnaires qui se sont violemment interposés via… les ‘Daubasses’… lors de la dernière Assemblée Générale de 2018.

Croiriez-vous que ces actionnaires mécontents auraient poussé l’outrecuidance jusqu’à demander l’opinion de l’ancien Président du Conseil, fondateur de la société ? Pire encore que ce vieillard débile aurait osé l’exprimer ? Voilà qui dépasse les bornes du permis pour nos deux compères… les actions en justice, les menaces, se sont alors mises à pleuvoir pour tenter de faire taire ces malotrus…

Pour mettre toutes les chances de leur côté, avec la grande élégance qui les caractérise, les deux complices choisissaient l’avocat-défroqué, Bruno Moulinasse, le même qui m’emmerde dans mon premier divorce rocambolesque depuis plus de sept ans… Le robin n’a pas hésité une seconde à sauter dans le train en marche, trop heureux de pouvoir me harceler à chaque fois qu’il a la chance de me rencontrer…

Malheureusement, le juge ne l’a pas suivi, considérant que j’avais encore le droit d’avoir mon opinion propre sur la gestion lamentable, même malhonnête, de mon ancienne société… Déboutés, ils auront tout de même réussi à effrayer l’un ou l’autre journaliste quand ils ne les ont pas manipulés en leur racontant leurs sirupeuses fadaises habituelles.

Le dernier communiqué de presse du 15 février 2019 est une caricature parfaite des fariboles de ces deux experts en langue de bois qui expliquent comment un échec patent depuis 2011 doit être considéré comme une réussite exceptionnelle justifiant le jeu de chaises musicales qui est en train de se produire sous nos yeux… inutile de vous préciser que ce sont leurs décisions qui ne tiennent aucun compte des interventions musclées des ‘Daubasses’… ces dangereux spéculateurs qui osent réclamer le retour de l’ancien Président, Jean-Claude Logé, à la direction d’une Softimat qui n’était jamais que la sienne.

Pour l’équipe Lescot-Logé, c’est évidemment hors de question… Plutôt la ruine que le vieux con… Ce l’était moins pour mon vieil ami, Pierre Herpain, un homme brillamment intelligent qui déteste tout ce qui ressemble à un quelconque conflit… Conscient de la bataille qui s’annonce, Pierre Herpain m’avait donc prévenu qu’il donnerait rapidement sa démission, cédant sa place de Président à Bernard Lescot… Iznogood est très friand de titre honorifique même en sacrifiant une rémunération excessive dont il sait qu’elle est perdue d’avance tant elle est injustifiée…

Tant mieux pour les actionnaires Softimat qui économiseront déjà 3 à 400.000 euros inutilement dépensés pour ce parasite… Par-contre, ils perdront le soutien de Pierre Herpain qui fut durant près de quarante ans un des piliers stables de leur société… Ce n’est certainement pas Bernard Lescot, Iznogood, qui le remplacera valablement à cette Présidence que j’aurais aimé assumer pour sauver rapidement ce qui peut encore l’être du travail d’une vie.

Mais le pire est à craindre avec Nicolas Logé, mon propre fils, nommé comme Administrateur-Délégué de Softimat en remplacement de Bernard Lescot démissionnaire… Autant confier les clefs de la voiture à un alcoolique toxicomane, les coffres de la Banque Mondiale à Bernard Madoff… Nicolas Logé est complètement imprévisible, aussi foncièrement malhonnête que résolument incompétent…

Après avoir renié son propre père à qui il doit pourtant tout, ce fils-à-papa prétentieux s’était même permis de lui interdire l’entrée de son ancienne société dont il l’a éjecté avec la grossièreté dont il est coutumier avec tout le monde... Détesté de tous tant il est détestable, ce petit roquet se retrouve donc aux manettes d’un vélo dont il peine toujours à trouver les pédales.

Iznogood Lescot le sait parfaitement mais il a choisi son camp contre son ancien patron dont il a choisi de se débarrasser pour ne plus devoir supporter son autoritaire supériorité… il ne s’est donc nullement opposé aux nombreuses agressions de mon fils Nicolas qui lui revendait au passage les 550 actions du RLC, payées par mes soins, alors qu’il n’en a jamais été le propriétaire…

Bien au contraire, Iznogood se chargeait en coulisses de me faire chasser comme un malpropre du Royal Léopold Club sous les prétextes les plus scandaleux… A entendre ce médiocre petit bourgeois, bouffi de suffisance, après avoir sauvé le RLC en mai 2008, je ne serais plus aujourd’hui qu’un ivrogne, un fauteur de troubles, un raciste, un pervers sexuel tenant des propos salaces à des gamines de 9 et 14 ans... cette affaire scandaleuse est toujours en appel devant la Justice belge qui a visiblement d’autres chats à fouetter.

Bref, Softimat est en situation désespérante et désespérée entre les mains de ces deux complices… Les mesures nécessaires devraient être rapidement prises par les actionnaires qui doivent se choisir de nouveaux administrateurs après la démission de Pierre Herpain, le décès de Jacques Voisin, le départ à la retraite de Jean-Claude Logé… il n’y a plus de pilotes dans l’avion.

J’ai proposé mon aide bénévole au groupement d’actionnaires des Daubasses qui ont alors proposé ma candidature d’Administrateur au dernier Président du Conseil… Silence radio… refus ensuite de notre proposition de réunir une Assemblée Générale Extraordinaire…

Après avoir obtenu le séquestre des 600.000 actions que j’avais données en 1999 à mes trois enfants, un cadeau de 25.000.000 d’euros par enfant pour pouvoir payer leurs éventuels droits de succession si je venais à décéder… bagatelles… Nous demandons donc maintenant la désignation d’un Administrateur Judiciaire chargé de surveiller de très près les activités de Nicolas Logé à qui nous n’avons aucune raison de faire confiance… la sagesse devrait indiquer à Nicolas Logé la porte de sortie en profitant de dividendes plantureux qui seraient enfin versés à TOUS les actionnaires.

Les activités réduites de Softimat ne justifient aucunement les salaires délirants attribués à deux actionnaires-actifs qui négligent complètement les intérêts qui ne sont pas directement les leurs… Après huit ans de mauvaise gestion, il est grand temps de se séparer de ces deux exécrables dirigeants surpayés pour confier l’avenir de Softimat à l’homme qui l’avait autrefois créée, qui la connaît parfaitement, qui sait comment redynamiser sa belle endormie pour en refaire une société financière performante au profit de TOUS les actionnaires, y compris de ces deux managers d’opérette.

Je supporte mal le triste spectacle de la disparition de l’œuvre d’une vie massacrée par ces sales gamins qui se la pètent dans leurs petits mondes d’admirateurs, des abrutis adorateurs du veau d’or, des bons-à-rien qui se pavanent dans des pantoufles trop grandes pour ces Pieds Nickelés de Lasne, Rhodes, le golf ou le Riverwoods de Knokke-le-Zoute.

Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi. (VC 1.1)

Vilain Coco


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